![]() | |
![]() |
![]() ![]() |
Politica de confidentialitate |
|
![]() | |
• domnisoara hus • legume • istoria unui galban • metanol • recapitulare • profitul • caract • comentariu liric • radiolocatia • praslea cel voinic si merele da aur | |
![]() |
![]() |
||||||
Charles X | ||||||
![]() |
||||||
|
||||||
I. Introduction c7s14sb Charles X (1757-1836), roi de France de 1824 a 1830. II. Le champion des ultras III. Une monarchie autoritaire Pour contrer ses opposants, Charles X appelle Jules de Polignac pour former le gouvernement. La désignation d'un ministère ultra apparait comme l'ultime maladresse du monarque, entrainant un véritable suicide du régime. En effet, l'opposition de la Chambre a Polignac se manifeste avec force. Le 18 mars 1830, l'adresse de 221 députés souligne cette défiance. Apparemment inconscient de la montée en puissance de l'opposition, Charles X prononce la dissolution, choix aussitôt sanctionné par une écrasante victoire des libéraux aux élections. Le roi maintient malgré tout Polignac aux affaires. Plus encore, celui-ci revient sur certains points symboliques de la Constitution avec les ordonnances de Saint-Cloud (25 juillet 1830) : suspension du régime libéral de la presse, modification de la loi électorale dans un sens restrictif et diminution du nombre des députés, nouvelle dissolution. Ces mesures s'assimilent a un coup de force, surtout chez les journalistes de l'opposition, qu'ils soient républicains ou orléanistes libéraux. Dans un contexte tendu — avec une économie fatiguée, une bourse en crise et des élites inquiètes —, l'inconscience de Charles X finit par cristalliser l'ensemble des mécontentements dans une vaste rébellion antidynastique. Ses succès en politique extérieure — intervention ayant permis l'indépendance grecque et la prise d'Alger — ne peuvent endiguer le mouvement de fond qui déstabilise définitivement son pouvoir. Alerté par les journaux de l'opposition libérale et républicaine, puis entrainé par la grève des ouvriers typographes, le peuple de Paris réagit violemment aux ordonnances de Saint-Cloud. Les barricades s'érigent dans Paris. Les journées révolutionnaires des 27-29 juillet 1830, passées a la postérité sous l'expression « Trois Glorieuses », entrainent de durs combats (1 000 morts, 5 000 blessés) et la chute des Bourbons. Contre toute logique, Charles X tente en vain de maintenir la dynastie sur le trône, abdiquant en faveur du fils posthume du duc de Berry, le comte Henri de Chambord (août). La manœuvre échoue et le trône passe a la famille d'Orléans en la personne de Louis-Philippe (voir Révolution de juillet 1830). Exilé au Royaume-Uni puis en Tchécoslovaquie, Charles X meurt en 1836 a Goritz, emporté par le choléra. Famille des Bourbons émigrés Cette illustration de 1807 montre le comte d'Artois (futur Charles X) aux côtés de son frère, le comte de Provence (assis), et de sa famille. Alors que le comte de Provence est considéré par la communauté des émigrés en exil comme le seul dirigeant légitime du royaume de France - ils l'appellent d'ailleurs déja Louis XVIII -, le comte d'Artois n'est encore qu'un prince de sang.Gérard, Charles X en habits de sacre Revêtu des habits du sacre qu'il reçoit a Reims le 29 mai 1825 - renouant ainsi avec la tradition de l'Ancien Régime -, Charles X succède sur le trône a son frère Louis XVIII, mort le 16 septembre 1824. Le nouveau souverain accentue la politique réactionnaire de la Restauration. François Gérard, Charles X en habits de sacre, 1825. Musée du Prado, Madrid. |
||||||
![]() |
||||||
![]() |
||||||
|
||||||
|
||||||
Copyright© 2005 - 2025 | Trimite document | Harta site | Adauga in favorite |
![]() |
|